| BÉCABUNGA, subst. masc. BOT. Plante aquatique vivace, du groupe des scrofulariacées, famille des « Véronique », présentant de nombreuses analogies avec le cresson de fontaine. Feuilles de bécabunga. Synon. véronique cressonnée.Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet xxes. à partir de Ac. 1798. 2. Codex medicamentarius Gallicus, Nouv. suppl. 1908, Baillon t. 1, 1876, Guérin 1892, distinguent le Grand Bécabunga (ou Veronica becabunga) et le Petit Bécabunga (ou Veronica anagallis). 3. En art culin., cette plante est synon. de cresson de cheval (cf. dict. techn. et Lar. encyclop.). Prononc. et Orth. Seule transcr. mod. dans Barbeau-Rodhe 1930 : bekabœ
̃
ˑga, -bɔ
̃
ˑga. Noter que les dict. du xixes. transcrivent tous [-bɔ
̃ga]. Ac. 1798 admet bécabunga ou beccabunga (cf. aussi Gattel 1841, Pt Lar. 1906 et Quillet 1965), Ac. 1835 enregistre uniquement bécabunga (cf. aussi Land. 1834, Nod. 1844, Besch. 1845 et Rob.). Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. 20eet Littré, s.v. bécabunga, renvoient à beccabunga où ils indiquent en outre : ,,On l'appelle aussi véronique cressonnée.`` Étymol. et Hist. 1732 bot. (Trév. : Becabunga [...] Plante aquatique qu'on met au nombre des espéces de Véronique, à cause de sa fleur et de ses fruits); beccabunga dep. Trév. 1752. Lat. sc. beccabunga (Philos. bot. de Charles Linné, trad. du lat. par A. Quesné, Paris, 1788, p. 455, Table des Noms François des Plantes avec la dénomination latine employée dans le Philosophia Botanica : veronique cressonnée Beccabunga) latinisation du b. all. Bekebunge (xves. dans Weigand, Deutsches Wörterbuch, 1909), all. Bachbunge (dep. le xives., ibid.) composé de Bach « ruisseau » et de Bunge « bulbe de plante », v. Behrens, D., 31. |