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BÂFRERIE, subst. fém.
Action de bâfrer, gloutonnerie :
L'inquiétude d'Edmond est complexe. Il craint pour sa santé : il a beaucoup grossi depuis un an; il a des digestions pénibles, des bouffées de chaleur à la tête; il ne dort pas très bien. Ses traits se sont empâtés, et parfois il est étonné de se voir dans la glace. Mais en outre, il n'a pas très bonne conscience. Cette bâfrerie continuelle ne lui paraît pas très éloignée de ce qu'il détestait le plus chez les bourgeois d'avant-guerre. Romains, Les Hommes de bonne volonté,Verdun, 1938, p. 246.
Rem. 1. Lar. 19enotait : ,,Ce mot trivial, mais si énergique et si populaire, est omis par tous les dictionnaires.`` Enregistré dans Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. sans mention styl. partic.; pop. selon Lar. Lang. fr. 2. La docum. atteste le synon. bâfrement, subst. masc. (1929, L. Daudet, Le Cœur Brûlé, p. 188). Action de bâfrer, repas qui incite à bâfrer. Au milieu des grognements goulus et des bâfrements de l'animal (A. Arnoux, Zulma l'infidèle, 1960, p. 280). Absent des dict. consultés.
1reattest. 1838 (Ac. Compl. 1842); dér. de bâfrer*, suff. -erie*. [bɑfʀ ə ʀi]. Fréq. abs. littér. : 1.