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AVENIER, IÈRE, adj. et subst. masc.
I.− Adj., avenier, ière, avénier, ière. HIST. NAT., vx. Qui se tient dans les champs d'avoine (cf. Besch. 1845, Lar. 19e).
II.− Subst. masc., avenier. Rare, vx. Personne chargée de donner l'avoine aux chevaux :
Lord David... fut le chef de l'avenier du roi, celui qui donne l'avoine aux chevaux... Hugo, L'Homme qui rit,t. 1, 1869, p. 187.
Rem. Selon quelques rares dict., avenier subst. aurait le sens de aveinière*, avénière* (cf. Besch. 1845, Chesn. 1857).
Orth. − Besch. 1845 écrit avenier; Lar. 19eavénier.
ÉTYMOL. ET HIST. A.-Subst. 1. fin xiie-début xiiies. « marchand d'avoine » (Aymeri de Narbonne, éd. L. Demaison, 2125 : Ceus qui fein vendent et toz les aveniers) − 1292 (Liv. de la Taille, Paris sous Phil. le Bel ds Gdf.); 2. 1427 « pers. chargée de l'écurie » (Charta ... in Reg, 173, ch. 648 ds Du Cange s.v. avenariae : Thomas Giffart escuier natif du royaume d'Angleterre, maistre Avenier du Duc de Bedford), attest. isolée; repris au xixes. (Hugo, supra); 3. 1845 agric. (Besch.). B.− Adj. 1542 (Du Pinet, Pline, XI, 26 ds Gdf. : Cigales avenieres); 1571 (Martin de La Porte, Les Epithètes ds La Curne). A dér. du lat. avena (avoine*, étymol. 1); suff. -ier*; cf. lat. médiév. avenarius au sens 1, xiies. (Nierm.); B empr. au lat. avenarius, adj. épithète de cigale (dep. Pline, Nat., II, 94 ds TLL s.v., 1309, 71).
BBG. − Chesn. 1857.