| AVÉNAGE, AVENTAGE,(AVENAGE, AVÉNAGE) subst. masc. DR. ANC. Redevance primitivement payée avec de l'avoine. Rem. Attesté en partic. ds Ac. 1798-1932. PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Dernière transcr. ds DG : à-vé-nàj'. La 2esyll. est également transcrite avec [ε] ouvert ds Land. 1834, alors que Nod. 1844, Fél. 1851 et Littré notent [e] fermé. 2. Forme graph. − Avénage ds Ac. 1835-1932; cf. aussi Land. 1834, Nod. 1844, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Littré, Guérin 1892, DG (qui transcrit cependant [ε] ouvert) et Quillet 1965; avenage ds Ac. 1798, Ac. Compl. 1842, Besch. 1845 et Lar. encyclop. Ac. Compl. 1842 réserve à la forme aventage une vedette de renvoi à avenage. ÉTYMOL. ET HIST. − 1286 avenaige (Marmoutier, Mauny, Arch. Ind.-et-Loire ds Gdf. : Terraige, avenaige, vendaige, corvees); graphie attestée jusqu'au xves. (1413, Dénombr. de la Vic. d'Orbec, Arch. P. 308, fo5 vo, ibid.); 1324 avenage (Arch. Nord, B 4026, fo78).
Dér. de avoine*, a. fr. avene; suff. -age*; cf. lat. médiév. avenagium « id. » 1232 (Maillezais, Vendée ds Du Cange). BBG. − Baldinger 1950, p. 174. − Dupin-Lab. 1846. − Fén. 1970. |