| ![]() ![]() ![]() ![]() AUNEUR, subst. masc. Anc. ,,Agent de contentieux (...) chargé d'effectuer la vérification des longueurs (étoffes en particulier)`` (Mét. 1955) : Je n'avais qu'à me représenter les barrières, les halles, la mairie, et puis les contrôleurs-jurés-visiteurs, les marqueurs, les jaugeurs, les courtiers de police sur les vins, (...) les auneurs-jurés, les contrôleurs de porcs, les inspecteurs aux boucheries, et mille autres employés, allant, venant, tâtant, regardant, ouvrant, déballant, arrêtant, tançant et confisquant... tout cela, je le comprenais très bien.
Erckmann-Chatrian, Histoire d'un paysan,t. 1, 1870, p. 65. PRONONC. − Dernière transcr. ds DG : ó-neùr. ÉTYMOL. ET HIST. − 1268-71 auneeur « officier vérificateur des mesures servant à auner » (E. Boileau, Métiers, 1rep. LIX, 16 ds Gdf. Compl. : Li corratier ne porront estre marcheant ne auneeur); 1452 auneur « id. » (Reg. des Consaulx, A. Tournai, ibid. : Auneur de toilles); 1680 auneur juré (Rich.); auneur est considéré comme mot anc. dep. Ac. 1835.
Dér. de auner*; suff. -eur2*. BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Mét. 1955. |