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ATTITRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de attitrer*.
II.− Adjectif
A.− Qui est chargé, en titre, par choix ou par habitude, d'une fonction, d'un service, d'un rôle, à l'exclusivité de toute autre personne. Médecin attitré. Synon. patenté :
1. Il est douteux, par contre, que l'on puisse réaliser heureusement de pareilles formes, si le soldat n'est pas directement intéressé à la guerre, s'il n'est pas le défenseur attitré d'une cause nationale. Foch, Des Principes de la guerre,1911, p. 39.
SYNT. Artiste, critique, musicien, peintre, rédacteur attitré.
Vieilli, rare, en mauvaise part. Chargé d'une commission, d'une fonction particulière, malhonnête, voire criminelle. Assassin attitré (assassins à gages), témoin attitré (témoin soudoyé pour porter un faux témoignage). Synon. soudoyé, acheté, à gages.
Spéc., CHASSE. Chiens attitrés. ,,Disposés dans des relais`` (Lar. 19e); cf. attitrer.
B.− P. méton. [En parlant d'une fonction, d'une charge] Qui se pratique en vertu d'un titre. ,,Le notariat est une charge attitrée``(Lar. 19e)
C.− P. ext. [En parlant de choses concr.] Qui est choisi, préféré, dont l'utilisateur a l'habitude :
2. Les visites au bonhomme se sont succédé avec une exactitude dont je suis profondément reconnaissant à Mademoiselle Préfère, qui a fini par avoir un coin attitré dans la cité des livres. A. France, Le Crime de Sylvestre Bonnard,1881, p. 447.
3. Dans l'intérieur des cases rondes, bétail, volailles et gens couchent; mais non point pêle-mêle, chacun a sa place attitrée; tout est en ordre et tout est propre. Gide, Le Retour du Tchad,1928, p. 879.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 59.