| ![]() ![]() ![]() ![]() ATTELÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de atteler*. II.− Adjectif A.− [En parlant d'un véhicule tiré par des bêtes de trait, avec un compl. prép. de indiquant leur nature et/ou leur nombre] Charrue attelée de deux bœufs, traîneau attelé de sa paire de chiens. − En partic. et le plus souvent. [En parlant d'une voiture hippomobile] Landau attelé à la daumont de quatre chevaux blancs magnifiques (Zola, Nana,1880, p. 1376).Victoria fort élégante, attelée de deux superbes chevaux noirs (Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, L'Inutile beauté, 1890, p. 1145). ♦ Voiture attelée. Voiture avec son cheval ou ses chevaux d'attelage. − P. métaph., proverbial. C'est une charrette mal attelée. ,,Se dit en parlant d'associés qui ne s'accordent pas, qui n'agissent pas de concert dans leur entreprise`` (Ac. 1835-1932, Rob.). − [En parlant de pers.] Iron. Femmes attelées d'un bon mari courageux dans les brancards (R. Martin du Gard, La Gonfle,1928, III, I, p. 1224). − Région. (Canada). ,,Pourvu en bêtes de trait : avec cette jument-là, Arthur est bien mal attelé. Être mal attelé, être marié avec une femme qui n'est pas de son calibre. Être engagé dans une mauvaise affaire : il est mal attelé avec un pareil contrat`` (Bél. 1957). B.− P. ell. (Sp. hippiques, etc.). Pas, trot attelé. Pas, trot d'un cheval attelé : 1. Le canon long devait être capable de tirer à 12 ou 13 kilomètres sur des objectifs faiblement protégés; il devait pouvoir se déplacer au pas attelé de six ou huit chevaux.
Joffre, Mémoires,t. 1, 1931, p. 64. 2. Demain, à Vincennes
Le prix d'Amérique
2.600 m. au trot attelé
10 millions de prix.
Le Figaro,19-20 janv. 1952, p. 1, col. 8. C.− P. anal., MAR. ,,Un vapeur attelé est un vapeur accouplé à un bâtiment pour le remorquer`` (Littré). STAT. − Fréq. abs. littér. : 532. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 598, b) 1 389; xxes. : a) 826, b) 510. |