| ![]() ![]() ![]() ![]() ASTREINTE, subst. fém. LITT. Obligation rigoureuse. Synon. cour. contrainte :1. ... il s'était peu à peu dégoûté de la vie scolaire, de sa monotonie, de ses astreintes, ...
Romains, Les Hommes de bonne volonté,Le 6 octobre, 1932, p. 240. 2. Les recherches sur la coqueluche sont loin d'être terminées. Sternovitch et Fauvet vont chaque matin dans les hôpitaux. M. Chalgrin, parfois, les accompagne. Il faut, pour mener à bien des expériences de cette sorte, une discipline qui est, en même temps, chaîne et bienfait, astreinte et bonheur.
G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 247. − Spéc., DR. Condamnation d'ordre pécuniaire, proportionnelle au nombre de jours de retard, prononcée contre une personne qui ne s'est pas soumise à une obligation à échéance fixe. Astreinte compensatoire ou définitive; astreinte comminatoire, susceptible de révision. Synon. amende. ♦ P. ext. Somme exigée par l'Administration de l'Enregistrement pour non-représentation d'un acte ou d'une déclaration susceptibles d'enregistrement. Rem. 1reattest. 1875 (Gaz. des Trib. 28 janv. 1875, p. 89, 4ecol. ds Littré); part. passé fém. substantivé de astreindre*. PRONONC. : [astʀ
ε
̃:t]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 32. BBG. − Cap. 1936. − Laplatte (C.). Trois à-propos juridiques. Vie Lang. 1963, p. 329. − Lar. comm. 1930. − Lemeunier 1969. − Math. 1967. − Réau-Rond. 1951. − Réau-Rond. Suppl. 1962. − Spr. 1967. |