| ASTARTÉ, subst. fém. ZOOL. Mollusque bivalve qui vit enfoui dans le sable ou la vase, principalement dans les mers boréales et glaciales. Rem. 1. B.-A. Représentation de la déesse Astarté (cf. Astarteïon) : Magie, images taillées, statues, astartés, idoles, sont pour eux [les prophètes] quelque chose de similaire.
Renan, Hist. du peuple d'Israël,t. 2, 1887-92, p. 487. Rem. 2. Lar. 19eadopte la graph. astartée. Quillet 1965 enregistre la var. astarte en zoologie. Le nom de la déesse présente de nombreuses formes : ashtart, ishtar, astaroth, astar, etc. PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Seule transcr. ds Littré : a-star-té. 2. Forme graph. − Lar. encyclop. distingue deux vedettes : astarté (mollusque) et astarté (divinité) pour laquelle il renvoie à : Ashtart ou Ishtar. Cf. aussi Quillet 1965, d'une part : astarté ou astarte (mollusque), d'autre part : Astarté ou Astaroth, Astar, Ishtar (divinité). 3. Hist. − Ac. Compl. 1842, Littré et Guérin 1892 ne donnent que le nom de la divinité : sous la forme astarté pour les deux premiers, sous les formes Astarté ou Astaroth pour le 3e. Besch. 1845 enregistre deux fois la forme astarté (une fois pour la divinité et une autre pour le mollusque) et une fois la forme astartée (bot.). Lar. 19econsacre une vedette à la forme Astarté (divinité) et une autre à la forme astartée (bot. et mollusque). ÉTYMOL. ET HIST. − 1830 zool. « mollusque du genre Vénus » (Cuvier, Le Règne animal, t. 3, les Vénus, p. 150 : Quelques-unes − les Astartés, Sowerb. [...] − n'ont à la charnière que deux dents divergentes, et rapprochent des crassatelles par leur épaisseur et quelques autres caractères).
Nom de la déesse phénicienne Astarté (en gr. Α
σ
τ
α
́
ρ
τ
η ds Bailly) utilisé par l'angl. Sowerby (Mineral Conchology of Great Britain, II, 1818; cf. Cuvier, op. cit., ibid. et L. Agassiz, Nomenclator Zoologicus, Mollusca, 9) pour désigner ce type de mollusque. STAT. − Fréq. abs. littér. : 7. BBG. − Allmen 1956. − Bouillet 1859. − Foi t. 1 1968. − Marcel 1938. − Privat-Foc. 1870. |