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ASSÉNEMENT, subst. masc.
A.− Vx, inus. Action de donner un coup.
P. métaph. :
... l'image reviendrait toujours, combien plus forte que celles de son imagination et avec quelle puissance d'assènement incalculable sur sa pauvre tête... Proust, Les Plaisirs et les jours,1896, p. 254.
B.− DR. ANC. Acte par lequel un père avantageait ses enfants en leur assignant certains biens.
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19eSuppl. 1878 et Quillet 1965.
Orth. − Quillet 1965 écrit assènement avec è accent grave. À comparer avec Ac. Compl. 1842, Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. qui notent é accent aigu pour la 2esyll. du mot (à ce sujet, cf. abrégement).
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Début xiiies. « action de donner un coup » (Livre de Job, p. 514 ds Gdf. : Et ensi avient que il par desier et par parole est homicides, ja soit ce que la mains cesse del assenement de son proime), attest. isolée; sens noté ds Cotgr. 1611, puis au xixes., supra; 2. 1269-85 « direction dans laquelle on va » (Enf. Ogier, 2651, Scheler ds Gdf. : Outre passerent par leur assenement), seulement en a. fr.; 3. 1249 dr. « assignation sur un héritage, hypothèque » (Ctes d'Artois, 219, Arch. P.-de-Cal., ibid. : Et ces deus summes de deniers je ai assenees a prendre sour men iretage... devant tous autres assenemens qui aient esté fait u soient en avant fait sour les forages devandis) − 1507, ibid., signalé comme terme de coutume par Ac. Compl. 1842 et Lar. 19eSuppl. Dér. de asséner*, étymol. 1, 2, 3; suff. -ment1*.
BBG. − Dupin-Lab. 1846.