| ![]() ![]() ![]() ![]() ASSIÉGÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. A.− Part. pass. de assiéger*. B.− Emploi adj. Qui est assiégé. Fort, palais assiégé; ville assiégée : 1. ... les alliés victorieux n'avoient trouvé aucun obstacle, et les troupes françoises découragées, ne rendoient presque plus de combat; cependant le salut de la France tenoit à celui de la forteresse assiégée.
Chateaubriand, Essai sur les Révolutions,t. 2,1797, p. 30. 2. Il me paraissait acquis que tout serait bientôt consommé. De même qu'une place assiégée est bien près de la reddition dès lors que le gouverneur en parle, ainsi la France courait à l'armistice, puisque le chef de son gouvernement l'envisageait officiellement.
De Gaulle, Mémoires de Guerre,1954, p. 58. − Au fig. (cf. assiéger).Assiégé de sommeil, de visions lugubres. C.− Emploi subst. Celui qui est assiégé. Affamer, sauver les assiégés; lancer des flèches contre les assiégés : 3. Les assiégés firent une sortie, et livrèrent un combat qui fut long et sanglant.
Mmede Genlis, Les Chevaliers du Cygne,t. 3,1795, p. 80. 4. L'assiégé, hélas, fait arme de tout. Le feu grégeois n'a pas déshonoré Archimède; la poix bouillante n'a pas déshonoré Bayard. Toute la guerre est de l'épouvante, et il n'y a rien à y choisir.
Hugo, Les Misérables,t. 2,1862, p. 498. STAT. − Fréq. abs. littér. : 405. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 887, b) 492; xxes. : a) 360, b) 484. |