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ASPIRINE, subst. fém.
PHARM. Médicament antipyrétique et analgésique. Cachet, comprimé, tube d'aspirine. Synon. acide acétylsalicylique :
− Ne vous inquiétez pas, fit-elle. J'ai pensé simplement que je risquais de le fatiguer pour rien. Mais ces accidents-là ne sont pas graves, au début d'une forte grippe. Donnez-lui de l'aspirine, voilà tout. Bernanos, Un Crime,1935, p. 838.
Rem. Attesté ds les dict. dep. Lar. 20eet Ac. 1932.
En partic. Aspirine soluble. Ester de l'acide acétylsalicylique (acétylsalicylate de calcium) souvent mieux toléré que l'aspirine.
PRONONC. : [aspiʀin].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1894 (A. et G. Bouchardat, Nouveau formulaire magistral, p. 274). Empr. à l'all. Aspirin, formé du préf. privatif gr. α ̓-, du rad. du lat. sc. spiraea (ulmaria), dénomination sav. de la spirée*, et du suff. sav. all. -in, propre au vocab. chim. et méd. : littéralement « qui est fait sans spiraea (ulmaria) »; ce terme a, en effet, été forgé pour distinguer de l'acide acétylsalicylique naturel, extrait des fleurs de la spiraea ulmaria, l'acide obtenu par synthèse, introduit en thérapeutique en 1899 grâce aux travaux du chimiste all. Adolf von Baeyer (1835-1917); FEW t. 15, 1repart., p. 23b; Galiana Déc. sc. 1968.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 24.
BBG. − Colomb. 1952/53, p. 199. − Fromh.-King. 1968. − Galiana Déc. sc. 1968. − Gall. 1955, p. 21, 248. − Lar. méd. 1970. − Lar. mén. 1926. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Piéron 1963. − Quillet Méd. 1965. − Uv.-Chapman 1956.