| ![]() ![]() ![]() ![]() ARSELETTE, subst. fém. Région. Guêtres : « Il port' des arselettes :
C'est l'état d'son métier,
Pour empêcher la terre
D'entrer dans ses souliers. »
Ses « arselettes », ce sont ses guêtres, comme le sens de la phrase l'indique suffisamment.
A. France, La Vie littér.,t. 3, 1891, p. 116. ÉTYMOL. ET HIST. − Av. 1889, Chanson de Labour (pays de Loire) citée par A. France, supra.
Orig. obsc., peut-être dér. de arzel « cheval ayant les pieds de derrière et le chanfrein blancs », m. fr. arsel en 1600 (O. de Serres, Théâtre d'Agric., IV, 10 ds Hug. : La balzane du pied droit est bonne marque, le cheval qui l'a estant excellent, mais superbe et vicieux, il est appellé Arsel), arzel dep. 1611 (Cotgr.), prob. empr. à l'esp. de même sens argel attesté seulement dep. 1607 (Cor. t. 1, 262), de l'ar. argal « qui a une tache blanche au pied » (FEW t. 19, 10); suff. -ette*. |