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ARRONDISSEUR, subst. et adj.
I.− Subst. (gén. masc.).
A.− [En parlant d'une chose] TECHNOL.
1. Outil utilisé pour l'arrondissage* d'un objet (lime, peigne, etc.).
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
2. Appareil utilisé par les couturières pour tracer l'arrondi* d'une jupe à la hauteur voulue (cf. Lar. mén. 1926, Lar. encyclop., Rob. Suppl. 1970).
B.− [En parlant d'une pers.]
1. TECHNOL. Ouvrier qui, dans diverses spécialités, arrondit ou taille régulièrement certaines choses (ardoises, cartes à jouer, chapeaux, pièces d'horlogerie, reliure des livres, etc.) (cf. Mét. 1955).
2. Au fig., RHÉT., rare. Celui qui arrondit ses phrases. Ces arrondisseurs de phrases sonnant creux (A. Pommier, Colères,1844, p. 114).
II.− Adj., TECHNOL., rare. Qui arrondit. Gène arrondisseur des ailes (L. Cuénot, J. Rostand, Introd. à la génét.,1936, p. 31).
PRONONC. − Dernière transcription ds Littré : a-ron-di-seur. Gattel 1841 note la 1resyllabe longue et ajoute que r se prononce ,,forte``.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1701 rhét. « celui qui arrondit les phrases » (Fur.) − 1771 (Trév.); 1751 technol. (Encyclop. t. 1). Dér. du rad. du part. prés. de arrondir*; suff. -eur2*.
BBG. − Lar. mén. 1926. − Mét. 1955. − Rheims 1969.