| ![]() ![]() ![]() ![]() ARRIÈRE-ESPÉRANCE, subst. fém. Vx. Espoir inavoué, qui se laisse entrevoir : 1. ... mais le caractère de Bonaparte est si contraire aux institutions libres, que ceux de leurs partisans qui ont cru devoir se rattacher à lui ne l'ont pas secondé de tous leurs moyens, parce qu'ils ne lui appartenaient pas de toute leur âme; ils avaient une arrière-pensée, une arrière-espérance.
Mmede Staël, Considérations sur les princ. événements de la Révolution fr.,t. 2, 1817, p. 268. 2. Volume à volume, toute la bibliothèque y passait. Il disait par moments : j'ai pourtant quatre-vingts ans, comme s'il avait je ne sais quelle arrière-espérance d'arriver à la fin de ses jours avant d'arriver à la fin de ses livres.
Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 263. Rem. 1reattest. supra (ex. 1); composé de arrière-* et de espérance*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. |