| ARRIÈRE-PAYS, subst. masc. L'intérieur des terres d'une région, par opposition à la bande du littoral et qui vu de la mer paraît situé en arrière de celui-ci : 1. Les alluvions fluviales du Nil et de l'Euphrate, les articulations du littoral méditerranéen, les voies d'aboutissement de l'arrière-pays continental, par le Rhône, le Danube, le nord de la Mer Noire ou la Syrie : ...
Vidal de La Blache, Principes de géogr. hum.,1921, p. 213. 2. Les Croisés n'avaient pu s'emparer que de la Syrie maritime, en laissant tout l'arrière-pays aux musulmans, situation dangereuse, puisque c'est de cet arrière-pays que Zengi et ses successeurs allaient s'élancer à la reconquête de la côte.
Grousset, L'Épopée des croisades,1939, p. 155. − P. ext. Région proche d'une ville. L'arrière-pays de Grenoble. Rem. 1reattest. supra (ex. 1); composé de arrière-* et de pays*. PRONONC. : [aʀjε
ʀpei]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 9. BBG. − Baulig 1956. − Colomb. 1952/53, p. 197. |