| ARRIÈRE-GORGE, subst. fém. ,,La partie du pharynx située derrière les amygdales et tout ce que l'on peut apercevoir derrière le bord mobile du voile du palais, en faisant ouvrir la bouche et en abaissant la langue`` (Littré-Robin 1865) : 1. Il avançait la flamme de la bougie, il vit avec difficulté l'arrière-gorge, luisante, sèche, d'un rouge vif. C'était évidemment une angine.
Zola, La joie de vivre,1884, p. 912. 2. Ces cellules [alvéoles pulmonaires] se laissent traverser par l'oxygène de l'air, et par l'acide carbonique du sang veineux. (...). L'air atmosphérique (...) traverse le nez, l'arrière-gorge, le larynx, la trachée, et les bronches où il s'humidifie et se débarrasse des poussières et des microbes qu'il transporte avec lui.
Carrel, L'Homme, cet inconnu,1935, p. 79. Rem. 1reattest. 1866, Lar. 19e; composé de arrière-* et de gorge*. PRONONC. : [aʀjε
ʀgɔ
ʀ
ʒ]. STAT. − Fréq. abs. littér. : 14. BBG. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. |