| ARRHER, verbe trans. DR. vx, rare. Donner des arrhes pour un achat ou une location. Arrher des marchandises (Ac.1835-78).Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds DG et Quillet 1965. DÉR. arrhement, subst. masc.,dr., vx, rare. Action d'arrher, et notamment d'acheter des grains en vert et sur pied. Mot attesté ds les princ. dict. gén. du xixes. ainsi que ds DG et Quillet 1965. PRONONC. − 1. Forme phon. : [aʀe]. 2. Hist. − â (= durée longue sur la 1resyllabe) ds Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1854 et Gattel 1841. Ce dernier dict. ajoute qu'il faut prononcer ,,r forte``. Littré et DG transcrivent [rr] géminées. Nod. 1844 et Fél. 1851 ne notent pas de durée pour la 1resyllabe et donnent la prononc. du mot avec [r] simple. − Arrhement. Dernière transcription ds DG : àr'-man, en vers ar-re-... Pour [rr] géminées, cf. aussi Littré. Land. 1834, Nod. 1844 et Fél. 1851 transcrivent le mot avec [r] simple. ÉTYMOL. ET HIST. − 1315 airier « louer, acheter en donnant des arrhes à qqn » (Hist. de Metz, IV, 105 ds Gdf. Compl. s.v. arer : Airier. XV. s. de Met.); xvies. arrher « gagner, attirer à soi par un gage, une garantie » (E. Pasquier, Lettres, XVII, 4 ds Hug. : Lors fut traicté du mariage de la troisiesme fille du Duc avecques luy : quoy faisant, il arrhoit grandement Biron pour estre de son party); ds Ac. de 1698 à 1878.
Dér. de arrhes*; dés. -er.
DÉR. Arrhement 1577 arremens (Delamare, Traicté de la police, II, 6 ds Gdf. Compl.). STAT. − Fréq. abs. littér. : 11. BBG. − Kuhn 1931, pp. 57-58 (et s.v. arrhement). − St-Edme t. 1 1824. |