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ARIA2, subst. fém.
MUS. Mélodie de chant généralement continu (surtout de musique classique du xviiies., en particulier de Bach) chantée par une seule personne, accompagnée d'un instrument ou d'un petit nombre d'instruments (luth, clavecin, flûte, ...) :
1. ... le ton du cours [professé] est à l'inverse de celui que je souhaiterais pour ce livre futur, que je voudrais dans la mesure de mes facultés écrire dans la sonorité de l'aria de la suite en ré de Bach − quelque chose qui soit toute lenteur, tout intimité, qui dépende essentiellement des notes tenues. Du Bos, Journal,1927, p. 182.
2. ... le conseiller vénérable écoutait « l'air de Bach » − tel que sa fille le jouait, c'est-à-dire fort bien, sa fille, sa vraie fille assise à contre-jour devant le grand piano noir, un vrai piano brillant. Il entendait sa fille jouer l'air de Bach avec un sens précis et remarquable, et du mécanisme fatal et rigoureux du contrepoint, et de la tendresse libre et presque céleste de l'aria. Jouve, La Scène capitale,1935, p. 145.
ÉTYMOL. ET HIST. − [1703 mus. S. de Brossard, Dict. de mus. contenant une explication des termes Gr., Lat., Ital. & François, les plus utilisez dans la Mus. : Aria, veut dire Air, ou Chanson]; 1752 (Lacombe, Dict. Port. des B.-A. : Aria. Air ou Chanson. C'est un chant dont les temps, principalement les premiers de chaque mesure, sont bien marqués et dont les mouvements sont justes et égaux); cf. 1768 (Rousseau, Dict. de Mus., s.v. air). Empr. à l'ital. aria (air3*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 41.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Giteau 1970.