| AROÏDÉE, ARACÉE, subst. fém. BOT., vx. − Subst. fém. plur. Famille de plantes monocotylédones, dont le pied-de-veau ou arum est le type. − Au sing. et plur. Fleur(s) appartenant à cette famille : Je retrouve cette étonnante aroïdée que j'admirais aux cascades du Djoué; composée d'une feuille unique; celle même, me semble-t-il, dont parle Costantin dans son livre sur la végétation tropicale.
Gide, Le Retour du Tchad,1928, p. 999. Rem. Aracées est attesté ds J. Verne, L'Île mystérieuse, 1874, p. 121 et enregistré par la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds Lar. encyclop. PRONONC. : [aʀ
ɔide]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1814-20 subst. masc. plur. aroïdés (Nysten : Aroïdés [...] Ordre premier de la classe des monocotylédones à étamines hypogynes); 2. 1838 adj. aroïdé (Ac. Compl. 1842); 3. 1838 subst. fém. plur. aroïdées (Ibid.).
Empr. au lat. bot. aroideae, Jussieu, Genera plantarum, 1789, p. 23 formé sur le lat. arum (voir ce mot). STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Bouillet 1859. − Littré-Robin 1865. − Privat-Foc. 1870. |