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AQUILLAUDER, verbe trans.
Région. et fam. Traiter avec sollicitude :
... c'est point trop mal dit! Depuis treize ânnées, je crois que je vous ai toujours bien complaisamment aquillaudé, (soigné, dorloté.) R. Martin du Gard, Le Testament du Père Leleu,1920, I, p. 1149.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1920, supra. Terme région. du Centre (Jaub. t. 1, p. 80 : Aquillauder. Polir, rendre poli, orner. S'aquillauder. Faire toilette; t. 2, p. 228 : Quillaud, poli, glissant, luisant, net, bien propre, tiré à quatre épingles; t. 2, p. 463 : Aquiller, synon. de aquillauder); dér. de quille, ce dernier mot étant probablement pris au sens de « instrument servant à divers usages, à nettoyer » cf. équiller, ibid., t. 1, p. 402 : écurer, assainir, réparer, équiller la vaisselle; cf. aussi équille terme de salines « croûte blanche au fond de la cuve » (Boiste 1823) et équille id. « instrument dont on se sert pour rompre cette croûte » (Ac. Compl. 1842), voir Barb. Misc. t. IV, pp. 310-311.