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APÂTURER, verbe trans.
Néol. Nourrir des animaux et, p. ext., les élever :
Une maison toute simple, un hôte généreux; deux bonnes dames, la mère et la fille, qui apâturent comme vous autres des couvées de poulets et de canards; ... M. de Guérin, Correspondance,1833, p. 69.
ÉTYMOL. ET HIST. − Francisation du prov. apastura « donner à manger, nourrir » (Mistral : dér. du prov. pastura) attesté dep. 1315-1343, Elucidari de las propr. ds Rayn. t. 4, p. 451a. L'origine langued. de l'aut. (Le Cayla, Tarn) permet d'émettre cette hyp. Cet empr. mod. rejoint l'a. fr. apasturer, dep. 1269 « donner la pâture à, repaître » (Lett. de J. de Joinv., Ecurey, Arch. Meuse ds Gdf. : Que li angnel ailet chacun an, par les prez et par les blez, tresque a tant que il soit apaturé).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.