| APYRÉTIQUE, adj. et subst. MÉDECINE A.− Sans fièvre. Exanthème apyrétique (Nysten 1814), cas apyrétique, malade apyrétique (cf. Strong ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 8, 1920-24, p. 467]). − Subst. Un apyrétique. Malade qui n'a pas de fièvre (cf. G.-H. Roger ds [F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 6, p. 26]). B.− PHARM. Qui fait tomber la fièvre. Médicament, substance apyrétique (Quillet 1965). − Emploi subst. Remède qui fait tomber la fièvre. Un apyrétique (Rob.). PRONONC. : [apiʀetik]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1808 adj. méd. apyrectique (Boiste) − 1845 Besch.; 1814 apyrétique, supra; 2. a) 1920-24 subst. apyrétique, supra; b) 1958 pharm. Rob.
Dér. du rad. du lat. apyretus « qui est sans fièvre » (Theodore Priscien, Log., 77 ds TLL s.v., 346, 59); lui-même empr. au gr. α
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π
υ
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ρ
ε
τ
ο
ς « sans fièvre » (Hippocrate, 54 ds Bailly), existant aussi sous la forme α
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π
υ
́
ρ
ε
κ
τ
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ς (tiré de α
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π
υ
ρ
ε
ξ
ι
́
α) « id. » (Arrien, Epict. 4, 6, 21, ibid.). BBG. − Bonv. 1969. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Nysten 1824. |