| ![]() ![]() ![]() ![]() APRILÉE, subst. fém. Rare., littér. Période d'avril, charme printanier, prime jeunesse (cf. Rheims 1969) :Une blondine dans son aprilée, se levait légère, en faisant le bruit d'une fleur; elle avançait et penchait vers moi son visage d'une fraîcheur éblouissante; elle était toute curiosité, tout mystère : on eût dit d'une rose inclinée sous le poids de ses parfums et de ses secrets.
Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 382. Orth. − Rheims 1969 écrit ,,on doit le rapprocher du mot avrillée. Pour comprendre cette forme, il faut se souvenir que l'ancien français écrivait parfois apvril (cf. l'anglais April).``ÉTYMOL. ET HIST. − 1848, supra.
Dér. du rad. du lat. aprilis « avril »; suff. -ée*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Rheims 1969. |