Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
APOSTÈME, subst. masc.
MÉD., vx. Synon. de abcès.
P. ext. Toute espèce d'enflure :
22 mai. Aucune édition de classe, du moins dans celles que j'ai pu voir (...) ne fait allusion à la très étonnante faculté des grenouilles de gonfler comme un goitre leur gosier, à la manière des pigeons lors de la saison des amours, et de projeter sur le côté de la bouche, ainsi que j'ai vu faire aux chameaux en rut, une sorte d'énorme ampoule, d'apostème, d'appareil vibrant et glapissant qui est bien une des choses les plus surprenantes qui se puisse imaginer. Gide, Journal,1943, p. 243.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén., mis à part Ac. t. 1 1932 et Lar. encyclop.
ÉTYMOL. ET HIST. − xiiies. méd. « tumeur accompagnée de suppuration » (Trad. Hippocrate [ou plutôt d'un traité anon. de l'Ecole de Salerne] ms. Cambridge ds Rom. 32, 87 ds Quem. : vaut encuntre chaudes apostemes e ecuntre escorceüres); d'où fig. 1562 « corruption de l'âme » (Calvin, Serm. sur l'Epitre aux Ephesiens, 36 [LI, 704] ds Hug. : Quand donc nous sentirons qu'il y a quelque aposteme cachee, que nous gardions bien que la pourriture ne croupisse là dedens, jusqu'à ce que la maladie soit incurable : mais que nous la purgions de bonne heure); d'où av. 1564 expression que l'apostème crève « que ce qui est mauvais et qui était caché, soit mis au grand jour » (Calvin, Serm. sur la 1reà Timothee, 45 [LIII, 539], ibid. : Il les [les maux] faut donc endurer jusqu'à ce que le temps opportun soit venu, et qu'ils soyent meurs, et que l'aposteme creve, comme on dit); cf. Ac. 1762. Empr. au gr. latinisé apostema « id. » Pline, Nat., 20, 16 ds TLL s.v., 253, 28 : suppurationibus quae Graeci vocant α ̓ π ο σ τ η ́ μ α τ α.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Bouillet 1859. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870.