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APIÉTRIR, verbe trans.
Peu usité, vx. Rendre piètre, affaiblir. Le manque d'exercice apiétrit promptement les enfants (Lar. 19e).
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842 (néol.), Besch. 1845 (vx mot régénéré), Lar. 19e(vieilli) Guérin 1892 et Quillet 1965 qui écrit appiétrir (vx).
− Emploi pronom. S'apiétrir.Devenir piètre, s'affaiblir :
... le sang s'est appauvri, La forme dégradée et le type apiétri. A. Pommier, Colères,1844, p. 72.
Rem. Le manque d'attest. dans les textes ne permet pas de préciser si le mot est resté un terme de commerce avec le sens de « diminuer de valeur »; s'il en était ainsi, l'emploi illustré par l'ex. cité serait à considérer comme figuré.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1675 pronom. terme de comm. péj. (Savary des Bruslons, Parfait négociant, 1reéd., chap. XXIX ds Kuhn 1931, p. 69 : la marchandise s'appiétrit); 1690 id. (Fur. : Appietrir [...] Terme de Marchands qui disent que leur marchandise s'appietrit, lorsqu'elle diminue de valeur : soit parce qu'elle se gâte & se corrompt, soit parce que la mode ou le débit s'en passe, soit parce qu'ils en ont de mauvais restes). Dér. de piètre*; préf. a-1*; dés. -ir.