| APATITE, subst. fém. MINÉR. Minéral constitué de phosphate de calcium chlorofluoré, très répandu à l'état microscopique dans les roches éruptives ou les schistes cristallins et dont une des variétés compactes, la phosphorite, est utilisée en agriculture : La facilité avec laquelle l'étain s'oxyde a déterminé son dépôt à l'état d'étain oxydé ou cassitérite, disséminé en petits cristaux bruns dans le quartz, souvent avec émeraude et apatite (phosphate de chaux).
A. de Lapparent, Abrégé de géol.,1886, p. 394. PRONONC. : [apatit]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1808 subst. masc. et fém. (Boiste).
Nom donné en 1786 par Werner, minéralogiste et géologiste all. [1750-1817] (d'apr. NED, s.v. apatite), composé du gr. α
̓
π
α
τ
α
̃
ν « tromper » (p. réf. à l'erreur que fait commettre sa transparence qui lui donne l'aspect d'une pierre précieuse); suff. -ite*. BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Bouillet 1859. − Chesn. 1857. − Duval 1959. − Forest. 1946. − Grand. 1962. − Littré-Robin 1865. − Plais.-Caill. 1958. − Pough Index 1969. − Privat-Foc. 1870. − Rey-Cottez 1970, t. 38, p. 358. − Sc. 1962. − Uv.-Chapman 1956. |