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AOÛTÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de aoûter*.
II.− Adj., HORTIC. Qui a acquis son parfait développement (cf. aoûter II). Anton. tendre.
Rem. Dans le passage suiv., aouté semble s'appliquer à un emploi arch. du subst. corsage pris comme aux xviieet xviiies. au sens de buste :
1. Les donzelles aux corsages aoutés spirent au travers des pailles la frigidité des liqueurs. (J. Moréas, P. Adam, Les Demoiselles Goubert). Plowert1888.
En partic., ARBORIC. Qui est passé à l'état ligneux :
2. La souche est de nouveau taillée. Plus largement car les sarments sont à présent aoûtés. On lui laisse un courson qui comporte de trois à quatre bourgeons. De là, mois par mois, sortiront les pampres, les fleurs et les fruits. Pesquidoux, Chez nous,t. 1, 1921, p. 110.
PRONONC. : [aute] ou [ute]. Passy 1914 note [au]. Pt Rob. et Pt Lar. 1968 donnent les 2 possibilités de prononc. Fér. Crit. t. 1 1787 et Littré transcrivent [au]. Besch. 1845 fait la rem. suiv. : ,,Dans le dictionn. Landais, la prononciation est indiquée conformément à la règle générale; mais c'est bien certainement une erreur. Tous les meilleurs grammairiens veulent qu'on dise a-ou-té; et en effet, des fruits a-ou-tés sonnent mieux à l'oreille que des fruits oûtés.`` (Pour les rem. de Fouché et de Mart. au sujet de ce mot, cf. août).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.