| ANTIDOTER, verbe trans. A.− MÉD., vx. Pourvoir d'antidote. Rem. ,,Inus.`` pour Besch. 1845 et Lar. 19e, ,,vx`` pour DG et Quillet 1965. B.− Au fig. Atténuer la force d'une chose en l'équilibrant par une force contraire. Antidoter une action trop vive par des paroles douces; antidoter une proposition hardie par des précautions oratoires (S. Mercier, Néologie,t. 1, 1801, p. 39). PRONONC. − Dernière transcription ds DG : an-ti-dò-té. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1532-1533 antidoté part. passé adj. « (d'une personne) muni d'un antidote » (Rabelais, éd. Marty-Laveaux, II, 33 ds Hug. : Ilz estoient tres bien antidotez le cueur, l'estomach, et le pot au vin); 1606 (Nicot : Antidoter un homme, luy donner des preservatifs de peur du mauvais air ou de poison); semble disparaître, au sens propre, de Cotgr. 1611 à Ac. 1842; 2. av. 1741 fig. (J. B. Rousseau, Epit. III, 1 A Marot ds Littré : Nous instruisant par gracieux préceptes Et par sermons de joie antidotés), attest. isolée.
Dér. de antidote*; dés. -er. |