| ![]() ![]() ![]() ![]() ANTI(-)POÈTE,(ANTI POÈTE, ANTI-POÈTE) subst. masc. Néol., rare. Personne qui est exactement le contraire d'un poète. Voltaire ou l'anti-poète (Baudelaire, Mon cœur mis à nu,1867, p. 651):1. ... un théâtre qui soumet la mise en scène et la réalisation, c'est-à-dire tout ce qu'il y a en lui de spécifiquement théâtral, au texte, est un théâtre d'idiot, de fou, d'inverti, de grammairien, d'épicier, d'anti-poète et de positiviste...
Artaud, Le Théâtre et son double,1939, p. 50. 2. Votre frémissante sensibilité révolutionnaire vous fait regarder la bourgeoisie tout entière comme un magma informe et grotesque, un ramassis d'antipoètes à fourrer tous dans le même sac.
Aymé, Le Confort intellectuel,1949, p. 153. Rem. Le mot apparaît en 1853 (Flaubert, Correspondance, 1853, p. 141 [en parlant d'É. Augier]); hésitation persistante sur la présence ou l'absence du trait d'union. Dér. de poète*, préf. anti-*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. |