| ANNALITÉ, subst. fém. A.− DR. Qualité de ce qui est annal. Annalité d'une charge, d'une possession (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.). − Spéc., LÉGISL. ROMAINE : Le principe de l'annalité [de la charge consulaire] a entraîné l'habitude de désigner les années en donnant les noms des Consuls.
J. Ellul, Hist. des inst. de l'Antiq.,Paris, P.U.F., 1963, p. 296. B.− FIN. ,,Règle de technique budgétaire selon laquelle le budget est en principe établi pour un an.`` (Baudhuin, 1968). Annalité de l'impôt, annalité des rôles (Romeuf, t. 1 1956). Rem. 1reattest. ds Lar. 19e; dér. de annal*, suff. -ité*. PRONONC. : [an(n)alite]. Barbeau-Rodhe 1930 note les 2 possibilités de prononc. Harrap's 1963 donne uniquement la forme avec gémination de [n] (cf. aussi Littré). BBG. − Baudhuin 1968. − Romeuf t. 1 1956. |