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ANNÉLIDE, subst. masc. ou fém. plur.
Gén. au plur. Embranchement du règne animal comprenant les vers annelés, et caractérisé par un corps composé d'une série de segments distincts, répétant les mêmes traits d'organisation :
1. La classe des annelides vient nécessairement après celle des cirrhipèdes, parce qu'aucune annelide n'a de manteau. On est ensuite forcé de les placer avant les crustacés, parce que ces animaux n'ont point de pattes articulées, qu'ils ne doivent point interrompre la série de ceux qui en ont, et que leur organisation ne permet pas de leur assigner un rang postérieur aux insectes. Lamarck, Philos. zool.,t. 1, 1809, p. 174.
− Empl. adj. Synon. annelé :
2. Chez un ver annélide − le diplogaster −, les larves, pour venir au monde, déchirent le corps de la mère, qui, ainsi, ne survit pas à la procréation. J. Rostand, La Vie et ses problèmes,1939, p. 113.
PRONONC. − 1. Forme phon. : [an(n)elid]. Harrap's 1963 Pt Rob. et Pt Lar. 1968 transcrivent le mot sans gémination de [n]. Warn. 1968 donne les 2 possibilités de prononc. (pour la prononc. [nn] ds Fouché Prononc. 1959, cf. annal). 2. Hist. − Le mot est noté avec [n] simple ds Land. 1834, Nod. 1844 et Fél. 1851; avec [nn] géminées ds Littré et DG.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1802 subst. plur. (J.-B. Lamarck, Philos. zool., 1809, t. 1, pp. 124-125 : M. Cuvier ayant découvert l'existence de vaisseaux artériels et de vaisseaux veineux dans différens animaux que l'on confondait sous le nom de vers, avec d'autres animaux [...] dans mon cours de l'an 10 [de 1802], j'établis la classe des annelides). Dér. du rad. de annellus (anneau*); suff. -ide*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 37.
BBG. − Bouillet 1859. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Privat-Foc. 1870. − Rey-Cottez 1970, t. 38, p. 351.