| ![]() ![]() ![]() ![]() ANANCHITE, ANANCHYTE, subst. fém. A.− DIVIN. Pierre employée par les magiciens dans différentes pratiques de divination (par l'eau, par le cristal ou les miroirs) : L'aumusse que portait la prieure s'attachait devant le front à un fermoir d'or incrusté d'une ananchyte par laquelle on évoquait les figures des dieux.
G. de Nerval, Voyage en Orient,t. 1, 1851, p. 86 (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.). B.− PALÉONT. Les ananchites, les ananchytes. Genre d'oursins fossiles des terrains crayeux, caractérisés par le test oblong, l'appareil apical allongé, les ambulacres superficiels et non fermés. Rem. Attesté ds J.-B. Lamarck, Philosophie zoologique, t. 1, 1809, p. 294 et ds Nouv. Lar. ill. Prononc. ET ORTH. − Seule transcription ds Land. 1834 : ɑ-nɑn-chite. Le mot s'écrit également avec y (cf. Besch. 1845, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. et Quillet 1965). Étymol. ET HIST. − 1. 1801 paléont. Ananchites (J.-B. Lamarck, Syst. Anim., 347, Echin. ds Neave, Nomenclator zoologicus); 1816 id. Ananchytes (Id., An. s. vert., 3, 23, ibid.); 2. 1845 minér. (Besch. : Ananchyte. Pierre employée par les magiciens dans l'hydromancie ou évocation par l'eau. On croit que c'était le diamant).
Peut-être formé sur le gr. α
̓
ν
α
́
γ
χ
ω, Nicandre [ca 146 av. J.-C.] Theriaka, 475 ds Bailly, « étouffer, serrer » sans doute p. allus. 1 au fait que l'oursin fossilisé se trouve enserré dans la masse de craie, 2 à la dureté de la pierre et à son grain serré; suff. -ite*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. |