| ![]() ![]() ![]() ![]() AMORALISTE, adj. et subst. Celui qui prône l'indifférence aux principes, aux impératifs de la morale : 1. Les dilettantes dépravés, les fétides amoralistes, ont accompli leur tâche de termites : il fallait démolir la masure branlante, avant de réédifier.
R. Rolland, Jean-Christophe,La Nouvelle journée, 1912, p. 1472. 2. On se demande alors d'où lui vient cette passion [à Dumur] (...) qui remplit ses romans de guerre (...), cette passion qui lui fait appliquer aussi, lui (...), l'ancien amoraliste (...), l'épithète machiavélique de « défaitiste » aux gens d'une opinion contraire à la sienne.
P. Léautaud, Journal littéraire,t. 4,1922, p. 84. 3. ... ces jeunes taupes femelles, dont parle le notoire amoraliste dans sa préface à La Physique de l'amour, justement, qui fuient devant le mâle, s'usent les griffes...
B. Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 324. Rem. Attesté ds Lar. encyclop., Lar. Lang. fr. Étymol. ET HIST. − 1912, supra ex. 1.
Dér. de amoral*; suff. -iste*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 3. |