| ![]() ![]() ![]() ![]() AMOLLI, IE, part. passé et adj. I.− Part. passé de amollir*. II.− Emploi adj. A.− Devenu mou : 1. Mais Choulette, que fatiguait l'élégante sécheresse de la nature toscane, regrettait la verte Ombrie et son ciel humide. Il se rappelait Assise, debout et priant sur la plaine grasse, au milieu d'une terre plus amollie et plus humble.
A. France, Le Lys rouge,1894, p. 275. − Au fig. : 2. Le plus jeune des deux, d'abord prince de la Roche-sur-Yon, devenu prince de Conti à la mort de son aîné, est célèbre par ses débordements, comme du reste toute race oisive, amollie et brillante.
Ch.-A. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 3, 1848, p. 491. B.− P. ext. Estompé : 3. C'était le ciel d'automne, non point blanc, ni terne et durci, comme il est souvent en été, mais d'un bleu doux et amolli, très pur jusque sur la montagne, et presque vert sur la montagne.
Ch.-F. Ramuz, Aimé Pache, peintre vaudois,1911, p. 277. − Spéc., GRAV. ,,Se dit, en gravure, des contours équivoques, qui ne sont pas assez ressentis.`` (Littré). Prononc. : [amɔli]. STAT. − Fréq. abs. litt. : 174. |