| ![]() ![]() ![]() ![]() AMODIER2, verbe trans. ADMIN., FIN. [En parlant de mesures, de crédits] Aménager suivant la conjoncture : 1. ... nombre d'actions ou de réformes, hautement souhaitables sur le plan technique et reconnues de la sorte nécessaires par des hommes de toutes idéologies doivent être écartées, différées ou amodiées parce qu'elles rencontreraient l'hostilité de l'opinion.
G. Belorgey, Le Gouvernement et l'administration de la France,1967, p. 433. − En partic. Revaloriser : 2. ... les premiers délais de mise au point de tranches régionales ont conduit, dans beaucoup de secteurs, à ne pas débuter le Veplan sur la base d'une régionalisation de ses cadres financiers, mais sur la base d'une reconduction amodiée des dotations budgétaires de l'année 1965 pour la première année 1966 d'exécution du Veplan.
G. Belorgey, Le Gouvernement et l'administration de la France,1967p. 377. Prononc. : [amɔdje]. Étymol. ET HIST. − 1389 fin. amodoier « modérer, réduire (le poids d'une redevance) » (Compte de G. Bat., Richel. Lam. 4486, fo15 vods Gdf. : Laquele emende a esté amodoiee par sa povreté à .iiii. frans). − Cotgr. 1611; repris ultérieurement comme terme de fin., supra.
Empr. au lat. médiév. admodiare, de même sens (Felix Episcop. Lemovic. in epist. ad Desiderium Cadurcem Episc. ds Du Cange s.v. admodiare1: Me tamen poenitet incaute et minus inculto sensu, vel impolito sermone stylum exarasse, unde offensam sanctae animae vestrae potueram incurrere, nisi vestra bonitas admodiasset), dér. du lat. modus « mesure » (mode*) sur le modèle de admodiare, (amodier1*). BBG. − N (L.). Termes employés à contre-sens. Fr. mod. 1948, t. 16, p. 252. |