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AMINCI, IE, part. passé, adj. et subst. masc.
I.− Part. passé de amincir*.
II.− Adj. [En parlant d'un corps ou d'une de ses parties] Devenu plus mince, qui est plus mince :
1. J'ai revu son visage fatigué, aminci en bas, avec un peu cette teinte horrible du moment de la mort, qui m'est restée dans les yeux. Alain-Fournier, J. Rivière, Correspondance,lettre de J. R. à A.-F., août 1907, p. 247.
− [En parlant d'un vêtement, d'un tissu...] Devenir moins épais à force d'être élimé :
2. L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. É. Zola, Germinal,1885, p. 1133.
III.− Subst. masc.
A.− TECHNOLOGIE :
3. [On nomme] aminci ou aplatissement [la] façon de forger qui consiste à aplatir un fer à l'extrémité d'un motif (...) Le scellement en queue de carpe fendue dans un fer, soit à chaud, soit à froid, est payé la moitié du prix d'un aminci [dans la série]. E. Robinot, Vérification, métrie et pratique des travaux du bâtiment,t. 3, 1928, p. 43.
B.− Arg. Élégant, à la mode :
4. Aminci. Élégant, à la mode, dans l'argot boulevardier. L'aminci a été le frère du boudiné; tous deux n'ont fait qu'une courte apparition. « (...) au milieu d'amincis en frac et cravate blanche... » (Univers illustré, juill. 1884). G. Fustier, Suppl. au dict. de la langue verte d'A. Delvau,1889, p. 506.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 126.