| ![]() ![]() ![]() ![]() ALUMINÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de aluminer*. II.− Adj., CHIM., TECHNOL. A.− Combiné à l'alumine, composé d'alumine. Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e, Littré, Guérin 1892. B.− [En parlant d'une surface, en partic. d'un miroir] Recouvert d'aluminium : On a montré en particulier le grand intérêt que présente le dépôt de couches très minces d'aluminium métallique sur les surfaces destinées à servir de miroirs, sans verres antérieurs. Tous les grands miroirs des réflecteurs astronomiques actuels sont aluminés par ce procédé.
Hist. générale des sciences,t. 3, vol. 2, 1964, p. 211. Rem. Attesté ds Quillet 1965 sous cette forme, ds Lar. encyclop. Suppl. 1968 sous la forme aluminisé. Cf. Duval 1959. Étymol. ET HIST.
I.− Fin xiiie-début xives. eau aluminée « eau qui contient de l'alun » (B. de Gordon, I, 23 ds Gdf. Compl. : A ce vaut aussi baignier en eaue de mer et eaue de soufre et eaue alluminee); même syntagme 1578, (Joubert, Gr. Chir., 709, ibid.).
II.− 1838 minér. (Ac. Compl. 1842 : Aluminé, qui renferme ou contient de l'alumine. Qui a les caractères de l'alumine).
I dér. du lat. alumen -inis « alun » (alun*); suff. -é*, cf. lat. médiév. aluminare « faire macérer avec de l'alun », viie-viiies., Compositiones lucenses, E. 9 ds Mittellat. W. s.v. II dér. de alumine*. |