| ALMA(N)DIN,(ALMADIN, ALMANDIN) subst. masc.,ALMA(N)DINE,(ALMADINE, ALMANDINE) subst. fém. MINÉR., JOAILL. Variété de grenat d'un rouge vif et sombre, employé en joaillerie : 1. Ils [les visiteurs] virent, étiquetés et classés, tous les produits dont est formé le sol australien. (...) Sous les vitrines étincelaient la topaze blanche, rivale des topazes brésiliennes, le grenat almadin...
J. Verne, Les Enfants du capitaine Grant,t. 2, 1868, p. 151. 2. Il composa ainsi le bouquet de ses fleurs : les feuilles furent serties de pierreries d'un vert accentué et précis (...) et elles se détachèrent de branches en almadine et en ouwarovite d'un rouge violacé...
J.-K. Huysmans, À rebours,1884, pp. 58-59. Rem. ,,L'almandin, « l'escarboucle » des anciens (...) est souvent d'un magnifique rouge sombre, absolument transparent, parfois un peu violacé (...) Son nom est une déformation d'Alabanda, localité d'Asie-Mineure, célèbre il y a deux mille ans pour ses ateliers de polissage.`` (N. Metta, A. Metta, Les Pierres précieuses, 1960, p. 88). Prononc. : [almɑ
̃dε
̃], fém. [-in]. Cf. alabandine. Étymol. ET HIST. − Voir alabandine. |