| ALLOPATHIE, subst. fém. MÉD. Médecine qui emploie des médicaments produisant des effets contraires à ceux que produit la maladie. Anton. homéopathie.Rem. 1. Attesté ds Ac. Compl. 1842 et la plupart des dict. gén. 2. Dér. Allopathique, adj. Qui se rapporte à l'allopathie; qui relève de l'allopathie. Médecine allopathique, traitement −. La plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que Quillet 1965 enregistrent également l'adv. allopathiquement et le verbe allopathiser. Prononc. : [al(l)ɔpati]. − Dér. Allopathique : [al(l)ɔpatik]. Étymol. ET HIST. − Ca 1800 méd., trad. de Hahnemann d'apr. Lar. Lang. fr.; 1838 (Ac. Compl. 1842 : Allopathie [...] Système dans lequel on traite les maladies en cherchant à exciter des maladies d'une autre nature que celles qu'on rencontre).
All. mod. Allopathie, mot forgé à partir du gr. α
́
λ
λ
ο
ς « autre » et π
α
́
θ
ο
ς « souffrance » par le médecin all. S. Hahnemann (1755-1843) pour désigner la méthode thérapeutique opposée à l'homéopathie dont il fut le créateur (Brockhaus Enzyklopädie, s.v. Allopathie et Hahnemann).
− Allopathique, 1838 (Ac. Compl. 1842). BBG. − Bél. 1957. − Bouillet 1859. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970 (s.v. allopathique). |