| ALLOGÈNE, adj. A.− ANTHROPOL. ,,Se dit d'un groupe ethnique installé depuis relativement peu de temps sur un territoire et présentant encore des caractères raciaux ou ethniques qui le distinguent de la population autochtone.`` (Méd.-Biol. t. 1 1970). Anton. aborigène, autochtone, indigène. Rem. Attesté ds Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr., DG. − Emploi subst. Les allogènes. − P. anal., GÉOL. [En parlant d'une roche, d'un minéral, etc.] Qui s'est formé ailleurs que dans la roche où on l'a découvert. Synon. allothigène. Rem. Attesté uniquement ds Lar. encyclop. B.− P. ext. Qui provient d'un autre domaine. Notion allogène : Il faut au contraire comprendre que le développement scientifique appelle une purification des notions naturelles de toute notion allogène.
P. Ricœur, Philosophie de la volonté,1949, p. 185. Prononc. : [al(l)ɔ
ʒ
εn]. Étymol. ET HIST. − Av. 1887 (E. Reclus ds L.-N. Bescherelle, Nouv. dict. nat., éd. 1887, 4 vol. : Le territoire parcouru par ces allogènes, au moins deux fois aussi vaste que la France, comprend une grande partie du bassin moyen de la Léna).
Composé des éléments allo-* et -gène*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 3. BBG. − Baulig 1956. − Bél. 1957. − Bénac 1956. − Duval 1959. − Husson 1970. − Perraud 1963. − Plais.-Caill. 1958. |