| ALLÉGREMENT1, subst. masc. Rare. Action de rendre, devenir allègre; état qui en résulte : 1. Ce que vous me dites de votre santé m'afflige beaucoup. Si jeune, si spirituelle et si courageuse, vous avez en vous-même un cordial puissant, qui doit fortifier, ranimer sans cesse. Si l'affection sincère d'un ami, l'intérêt d'un cœur paternel peut aussi être un allégrement, veuillez l'accepter, Mademoiselle, et croire que je vous suis bien dévoué.
J. Michelet, Journal,1848, p. 607. 2. ... Une allégresse vive et neuve, l'amertume et l'étonnement
De ces jours affreux jadis.
Un allégrement parfait, la naissance de profonds désirs.
Rien de dur pourtant ou d'efforcé; un sentiment tendre et humble
Qui console et qui pénètre, une réfection mystérieuse
P. Claudel, La Ville,2eversion, 1901, I, p. 423. 3. Vial, empreint de sécheresse, obstiné des pieds à la tête, se refusait sans paroles à toute compréhension, à tout allégrement.
Colette, La Naissance du jour,1928, p. 56. Étymol. ET HIST. − 1848, supra ex. 1 (les ex. du xxes. pourraient être des néol. dus à la recommandation de Littré concernant l'emploi du verbe corresp.).
Dér. de allégrer*; suff. -ment1*. BBG. − Thomas 1956. |