| ![]() ![]() ![]() ![]() ALLÉGORISATION, subst. fém. A.− Représentation de quelqu'un ou de quelque chose sous une forme allégorique : 1. ... il [J.-B. Rousseau] a fait une ode sur les Divinités poétiques, dans laquelle est exposé en style barbare un système d'allégorisation qui ne va à rien moins qu'à mettre Bellone pour la guerre, Tisiphone pour la peur. Le plus plaisant, c'est que pour cette démonstration esthétique, comme on dirait aujourd'hui, il s'est imaginé de recourir à l'ombre d'Alcée...
Ch.-A. Sainte-Beuve, Portraits littéraires,t. 1, 1844-1864, p. 134. B.− Action de donner un sens allégorique à quelque chose : 2. Je ne vois aucune difficulté à croire que les Indiens ont suivi en gros et sauf les diversités, effet du climat, la même marche que les autres peuples, c'est-à-dire qu'ils ont passé de l'idolâtrie au fétichisme, à l'allégorisation de ce culte, et de là au théisme.
B. Constant, Journaux intimes,nov. 1804, p. 158. Rem. 1. Quillet 1965 le dit ,,peu usité``. 2. Attesté également ds Lar. 19e, Guérin 1892 et Nouv. Lar. ill. Étymol. ET HIST. − 1804, supra ex. 2.
Néol., dér. de allégoriser*; suff. -ation (-tion*). STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Bél. 1957. |