| ALGIE, subst. fém. MÉD. Douleur dont l'origine n'est pas due à une lésion anatomique : 1. Tantôt cette peur est précise, systématisée, (...) : dans ce cas les agitations émotionnelles sont systématisées et ont reçu le nom d'algies...
P. Janet, Les Obsessions et la psychasthénie,1903, p. 182. 2. Janet a groupé sous le nom de psychasthénie les états dépressifs qui portent le désordre jusque dans les facultés de réflexion et dans la constitution même de l'assentiment. La psychasthénie est consécutive à un surmenage physique (parfois à une maladie), intellectuel ou émotionnel. La santé est généralement atteinte : le sujet n'a pas d'appétit, maigrit, dort mal, souffre de maux de têtes et d'algies diverses.
E. Mounier, Traité du caractère,1946, p. 271. Rem. Syntagm. algies diffusantes post-traumatiques ,,Syndrome caractérisé par l'apparition, à la suite d'un traumatisme insignifiant et en dehors de toute infection, de douleurs à type de brûlure, continues avec paroxysmes, qui débordent bientôt la zone blessée et diffusent à tout le membre et même au delà.`` (Garnier-Del. 1958); algies hypocondriaques (Ibid.); algies hystériques (Ibid.); algies sympathiques de la face (Ibid.). Prononc. − 1. Forme phon. : [alʒi]. 2. Dér. et composés : algésimètre, -algie (cf. suff.), algique, algocoline, analgésique, analgie. Étymol. ET HIST. − 1800 méd. (Boiste : Algie [...] douleur).
Formé du rad. du gr. de même sens α
́
λ
γ
ο
ς; suff. -ie*; voir aussi élément suff. -algie*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 2. BBG. − Bél. 1957. − Foulq.-St-Jean 1962. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. |