| ALGIDITÉ, subst. fém. MÉD. ,,Symptôme commun à plusieurs affections et caractérisé par une vive sensation de froid surtout aux extrémités. Algidité progressive des nouveaux-nés.`` (Garnier-Del. 1958) : 1. L'algidité est un symptôme, et non une maladie constituée. Elle est caractérisée par un abaissement excessif de la température (...). On lutte contre l'algidité au moyen de boissons aromatiques chaudes, infusions de thé, tilleul, mélisse, sauge.
Nouv. Lar. ill.,1897. 2. La tendance à l'algidité, au refroidissement sera combattue par les boissons chaudes...
Le Gendre ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 7, 1920-1924, p. 488). Rem. Attesté ds Lar. 19e, Guérin 1892, DG, Rob., Bél. 1957, Lar. encyclop., Quillet 1965. Prononc. : [alʒidite]. Étymol. ET HIST. − 1866 méd. (Lar. 19e: État, qualité de ce qui est algide : L'algidité est quelquefois suivie d'une vive réaction fébrile).
Dér. de algide*; suff. -ité*. BBG. − Bél. 1957. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. |