| ALEXINE, subst. fém. MÉD. Substance albuminoïde contenue dans le sérum du sang normal, susceptible de compléter l'action d'une immunisine (d'apr. Duval 1959 et Garnier-Del. 1958) : Cette réaction [la déviation du complément] est une application de la découverte faite en 1889 par Bordet et par Morgenroth de deux principes distincts et dissociables dans le sang des malades : l'un stable et spécifique, la sensibilisatrice ou ambocepteur, l'autre labile sous l'effet de la chaleur, l'alexine ou complément.
M. Bariéty, Ch. Coury, Hist. de la médecine,1963, p. 713. Prononc. : [alεksin]. Étymol. ET HIST. − 1920-24 méd. (F. Widal, G.-H. Roger, P.-J. Teissier, Nouv. traité de méd.).
Mot forgé par le bactériologiste all. Hans Buchner [1850-1902] en 1888 sur le gr. α
̓
λ
ε
́
ξ
ω « écarter » d'apr. Klein Etymol. t. 1 1966 BBG. − Duval 1959. − Garnier-Del. 1961 [1958]. |