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ALABASTRIN, INE, adj. et subst.
I.− Adjectif
A.− MINÉR. De la nature de l'albâtre*.
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. 3.
B.− Fig., rare. Qui ressemble à l'albâtre* :
1. Le costume de la jeune fille prouvait par son élégance la richesse et le rang de celle qui le portait. Une robe de vert glauque, de cette nuance que les blondes les plus sûres de leur teint peuvent seules affronter, faisait valoir la blancheur neigeuse d'une poitrine chastement découverte, et le col d'une transparence alabastrine jaillissait comme le pistil de la corolle d'une fleur, d'une collerette empesée et découpée à jour. T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 263.
2. Ces médaillons renfermaient sous apparences de mythologies, telles que Flores, Vénus, Charites, Dianes, nymphes chasseresses et bocagères, les maîtresses du jeune duc, accoutrées à la grecque et montrant l'une sa gorge alabastrine, l'autre sa jambe faite au tour, ... T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863p. 328.
II.− Subst., MINÉR. ,,Alabastrine : plâtre aluné d'albâtre.`` (Barb.-Cad. 1963).
Étymol. ET HIST. I.− Adj. 1842 minér., supra. II.− Subst. fém. 1963 minér., supra. Formé sur le rad. du lat. alabastrum (albâtre*); suff. -in* et -ine*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.
BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Rheims 1969.