| ALÉSEUR, EUSE, subst. et adj. A.− Substantif 1. Subst. masc. Un aléseur. a) Ouvrier dont le travail consiste à aléser : 1. Derrière lui [Alexis] un tourneur et un aléseur... un Arbi esclave du travail à la chaîne béaient innocemment.
A. Arnoux, Paris-sur-Seine,1939, p. 243. Rem. 1. Attesté ds Lar. 20e, Lar. 3, et Pt Rob. 2. Pour aléseur, aléseur à la machine, aléseur d'artillerie, aléseur de canons, aléseur de fabrication, aléseur de précision, aléseur mécanicien, aléseur outilleur, aléseur-perceur, cf. Mét. 1955. b) PÉTROL. ,,Outil muni de lames ou de rouleaux qu'on utilise généralement pour régulariser et calibrer les parois d'un puits avant le tubage.`` (Pétrol. 1964). Rem. Attesté ds Lar. 3. ♦ Aléseur stabilisateur. ,,Aléseur pourvu de rouleaux ou de lames et destiné à jouer le rôle de stabilisateur, particulièrement dans les déviations et les forages dirigés.`` (Pétrol. 1964). 2. Subst. fém., TECHNOL. Une aléseuse. Machine-outil conçue pour aléser les cavités cylindriques ou coniques des grosses pièces mécaniques. Rem. Attesté ds Lar. 20e, Rob., Lar. 3 et Quillet 1965. B.− Adj., TECHNOL. [S'applique à un outil] Qui sert à forer : 2. Le foret américain à 3 leviers dit foret aléseur est employé pour le perçage des trous devant être ensuite rectifiés à l'alésoir.
R. Champly, Nouvelle encyclopédie pratique,t. 11, 1927, p. 146. − Spéc., FORAGE. ,,Se dit d'un outil de sondage destiné à augmenter le diamètre du trou : trépan aléseur.`` (Lar. encyclop., Lar. 3). Prononc. : [alezœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. ET HIST. − 1927, supra ex. 2.
Dér. de aléser*; suff. -eur2*. BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Bél. 1957. − Mét. 1955. − Pétrol. 1964. |