| ![]() ![]() ![]() ![]() AIMOIR, subst. masc. Néol., rare, littér., iron. Endroit propice à l'amour, lieu de rencontre ou séjour des amants : 1. Je m'assis au coin du feu dans mon « souffroir » de la rue de Varenne qui fut autrefois mon « aimoir ».
P. Bourget, Physiologie de l'amour moderne,1890, p. 1. 2. ... et vous verriez quel bath aimoir, avec quels divans!
Colette, L'Ingénue libertine,1909, p. 170. 3. Mais qu'était donc vivant, intéressant [par toutes les visites qu'ils y recevaient], l'aimoir de ce faux ménage romantique [la comtesse d'Agoult et Liszt].
G. de Pourtalès, La Vie de Franz Liszt,1925, p. 56. 4. Ensuite il soupira. Du soulagement que leurs rencontres se fussent passées sans accroc au fondouk. Les hommes à amours clandestines, chaque aimoir qu'ils quittent, chaque maîtresse dont ils se séparent, chaque étape de leur vie qui touche à son terme, ils ont ce soupir : « Encore un flagrant délit d'évité! ».
H. de Montherlant, Les Lépreuses,1939, p. 1450. Étymol. ET HIST. − 1890, supra.
Dér. de aimer*; suff. -oir*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. |