| AILIER, subst. masc. A.− SP. Dans une équipe, joueur qui se trouve placé à l'extrémité droite ou gauche de la ligne des avants, c'est-à-dire à l'une des ailes : 1. Un ailier (...) a conquis le ballon et seul, sans se presser, il descend vers le but adverse.
H. de Montherlant, Les Olympiques,1924, p. 340. 2. Les arrières regardent la bataille, l'avant-bras au-dessus des yeux, avec le geste des blessés sur les civières, opposés au ciel trop blanc qui leur fait mal. Un ailier grogne qu'on ne le sert pas, et discute le coup avec la touche.
H. de Montherlant, Les Olympiques,1924p. 354. 3. ... la saison suivante il [le hockeyeur Boyard] passait dans l'équipe fanion comme ailier gauche...
L'Œuvre, 24 janv. 1941. 4. Au Racing, d'ailleurs, certains hommes (...) pouvaient opérer à plusieurs places où ils étaient également brillants. C'était le cas de (...) Marcel de Laborderie tantôt ailier, centre ou demi d'ouverture...
[L'Écho des sports],10 févr. 1941. 5. Nous verrons dans la formation parisienne, le jeune Szoke qui jouera ailier droit aux côtés de Mahjoub, ...
Lyon peut tenir le Racing en échec, Combat,19-20 janv. 1952, p. 6, col. 3. B.− AÉRON. Avion de chasse qui, dans une patrouille, se situe latéralement et en retrait par rapport à celui du chef de patrouille. − P. ext. Le pilote de cet avion. Rem. Attesté ds Lar. 3, Quillet 1965, Lar. Lang. fr. Prononc. : [εlje] ou [elje]. Harrap's 1963 transcrit la 1resyllabe avec [ε] ouvert, Pt Rob. avec [e] fermé. Étymol. ET HIST. − 1924, supra.
Dér. de aile* au sens de « gauche et droite de l'attaque d'une équipe » sp.; suff. -ier*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 4. BBG. − Bél. 1957. |